Le code la route s'est construit sur des règles visant le comportement des automobilistes et la fluidité de la circulation automobile. La place des piétons et des cyclistes n'était alors définie que dans ses liens avec la circulation motorisée.
Une nouvelle orientation, en faveur de la sécurité routière et de la prise en compte de la vie locale, a conduit, en 1990, à abaisser la vitesse de 60 à 50 km/h en agglomération et à introduire, dans le Code de la route, les zones 30 et les aires piétonnes. Depuis, les pratiques ont encore évolué : la société se soucie désormais d'un développement durable qui passe par une mobilité en mode doux pour les trajets en milieu urbain.
Depuis 2003, Bordeaux a été précurseur dans la mise en place des
double-sens cyclables et l'aménagement progressif de l'hyper-centre en secteur à circulation apaisée (aires piétonnes, zones 30 et de rencontre). L'objectif est surtout de faciliter la circulation des cyclistes. Ceci a conduit à faire évoluer le cadre réglementaire pour améliorer la sécurité des usagers vulnérables et favoriser les piétons et les vélos.
Les zones apaisées contribuent globalement à :
- sécuriser l'espace public en réduisant la vitesse des véhicules
- améliorer la cohabitation entre tous les usagers,
- favoriser la pratique du vélo et de la marche,
- rendre les rues plus sûres, plus accueillantes, plus apaisées, et à améliorer la qualité de vie des riverains,
- à un effet positif sur l'environnement (nuisances sonores et pollution moindres).