Dans un contexte marqué par une progression de l'islamophobie, illustrée notamment par l'attentat de Christchurch qui a fait 50 morts en Nouvelle-Zélande, et une très forte hausse des actes antisémites en France, la Ville de Bordeaux a adhéré le 15 octobre dernier à la Coalition internationale des villes contre le racisme de l'Unesco. Ainsi, la municipalité s'engage, avec ses partenaires associatifs et institutionnels (Unesco et Dilcrah - Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine antiLGBT -), dans une action d'envergure pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme.
Face à ces phénomènes de haine et de rejet, sensibiliser le grand public est extrêmement important. C'est pourquoi la Ville de Bordeaux a établi un partenariat avec l'UNESCO pour la conceptualisation et la mise en oeuvre d'une campagne d'affichage et d'outils numériques, visibles dans les espaces publics, en commémoration de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, le 21 mars 2019. Cette campagne, diffusée en premier lieu à Bordeaux, est proposée dans le monde entier aux villes appartenant à la Coalition internationale des villes inclusives et durables. Elle repose sur une dizaine de visages de bordelaises et de bordelais, qui s'interrogent sur la catégorisation des personnes en fonction de leur origine ou de leur apparence au travers du questionnement "Moi, différent ?".