
Groupe Bordeaux ensemble - Septembre 2023
Sécurité : le dogmatisme de l'équipe municipale fait perdre du temps à Bordeaux !
Notre ville connait depuis quelques années maintenant, une hausse inquiétante des faits d'atteinte aux biens et aux personnes. S'il serait injuste d'attribuer cette hausse de la délinquance à la nouvelle municipalité, notre groupe n'a de cesse de regretter, conseils municipaux après conseils municipaux, l'absence totale de volontarisme dont font preuve Pierre Hurmic et son équipe sur ce sujet.
Ce relatif désintérêt pour la sécurité des Bordelaises et des Bordelais s'explique tout à la fois par l'entêtement du maire à limiter son action dans le champ le plus strictement interprété de ses compétences en matière de tranquillité publique, d'une part, et par un fatalisme qui a conduit une adjointe au maire à lancer en Conseil de quartier que "ça arrive à tout le monde de se faire agresser", d'autre part.
Cela a pour conséquence concrète l'accumulation d'un grand retard dans la lutte contre la délinquance puisqu'il aura fallu attendre deux ans pour signer avec l'Etat un Contrat de sécurité intégrée (CSI) qui aurait permis à notre ville d'obtenir davantage de moyens : nous le réclamions depuis deux ans, les deux préfets successifs aussi !
Nous défendons l'idée d'une action volontariste et offensive de la part de la municipalité dans un processus de coproduction d'une politique de sécurité avec tous les acteurs, de l'Etat aux acteurs privés et sur l'ensemble du spectre prévention, répression, aide aux victimes. Un maire peut et doit agir pour la sécurité de ses concitoyens !
Dans cet esprit, nous avons formulé ces derniers mois des propositions concrètes, réalistes et financées pour améliorer l'action municipale en matière de lutte contre la délinquance. En juillet 2022, nous avions proposé, par voie d'amendements, le renforcement de la prévention, notamment en direction des plus jeunes, la création de postes de police mixtes police municipale / police nationale afin d'améliorer le maillage de la ville et établir une visibilité accrue de la police dans la rue, la multiplication du nombre de caméras de vidéoprotection, un plan anti-cambriolages. Ces amendements ont été rejetés en bloc par la majorité municipale. Nous avions pourtant démontré, dans notre budget alternatif présenté au printemps dernier, qu'il était possible de financer ces politiques sans recourir à des hausses d'impôts.
Le dogmatisme de l'équipe municipale aura fait perdre un temps précieux à Bordeaux !
Ce relatif désintérêt pour la sécurité des Bordelaises et des Bordelais s'explique tout à la fois par l'entêtement du maire à limiter son action dans le champ le plus strictement interprété de ses compétences en matière de tranquillité publique, d'une part, et par un fatalisme qui a conduit une adjointe au maire à lancer en Conseil de quartier que "ça arrive à tout le monde de se faire agresser", d'autre part.
Cela a pour conséquence concrète l'accumulation d'un grand retard dans la lutte contre la délinquance puisqu'il aura fallu attendre deux ans pour signer avec l'Etat un Contrat de sécurité intégrée (CSI) qui aurait permis à notre ville d'obtenir davantage de moyens : nous le réclamions depuis deux ans, les deux préfets successifs aussi !
Nous défendons l'idée d'une action volontariste et offensive de la part de la municipalité dans un processus de coproduction d'une politique de sécurité avec tous les acteurs, de l'Etat aux acteurs privés et sur l'ensemble du spectre prévention, répression, aide aux victimes. Un maire peut et doit agir pour la sécurité de ses concitoyens !
Dans cet esprit, nous avons formulé ces derniers mois des propositions concrètes, réalistes et financées pour améliorer l'action municipale en matière de lutte contre la délinquance. En juillet 2022, nous avions proposé, par voie d'amendements, le renforcement de la prévention, notamment en direction des plus jeunes, la création de postes de police mixtes police municipale / police nationale afin d'améliorer le maillage de la ville et établir une visibilité accrue de la police dans la rue, la multiplication du nombre de caméras de vidéoprotection, un plan anti-cambriolages. Ces amendements ont été rejetés en bloc par la majorité municipale. Nous avions pourtant démontré, dans notre budget alternatif présenté au printemps dernier, qu'il était possible de financer ces politiques sans recourir à des hausses d'impôts.
Le dogmatisme de l'équipe municipale aura fait perdre un temps précieux à Bordeaux !