L'architecture de l'hôtel de Lalande
Heurtoir de la porte-cochère
de l'hôtel de Lalande.
Seconde moitié du 18e siècle.
de l'hôtel de Lalande.
Seconde moitié du 18e siècle.
L'entrée dans la cour pavée se fait par une porte cochère à deux vantaux, garnie d'un lourd heurtoir en boucle sur platine découpée et d'un riche ensemble de serrurerie encore en place. Cette cour est inscrite dans une demi-lune pour faciliter la manœuvre des carrosses.
A droite en regardant l'hôtel, un haut mur aveugle coiffé d'une balustrade abrite des regards curieux le monde caché de la vie privée.
A gauche, la grande arcade cintrée donnait accès aux écuries et aux remises à carrosses et, au-dessus, au grenier à foin, aujourd'hui 25 salles d'exposition (temporaire) sur deux niveaux.
A droite en regardant l'hôtel, un haut mur aveugle coiffé d'une balustrade abrite des regards curieux le monde caché de la vie privée.
A gauche, la grande arcade cintrée donnait accès aux écuries et aux remises à carrosses et, au-dessus, au grenier à foin, aujourd'hui 25 salles d'exposition (temporaire) sur deux niveaux.
Cour de l'Hôtel de Lalande
Sur la cour, l'hôtel en pierre blanche présente une façade à trois niveaux : un rez-de-chaussée légèrement surélevé, un premier étage, un étage de combles établi sous un haut toit « à la française » à deux versants et croupes d'ardoises.
Le rythme est donné par les deux extrémités latérales en avant-corps formant pavillons où sont logés les deux escaliers qui encadrent symétriquement les cinq travées centrales.
Le rythme est donné par les deux extrémités latérales en avant-corps formant pavillons où sont logés les deux escaliers qui encadrent symétriquement les cinq travées centrales.
Enfilades des salons
La décoration, très sobre au centre, est plus élégante et abondante sur les deux pavillons : chaînes d'angle à refends, frontons triangulaires à denticules et guirlandes de feuilles de chêne retenues par des nœuds de ruban plissé encadrées par deux consoles à imbrications terminées par un effet de passementerie.
Les deux portes d'entrée, placées sur les façades internes des pavillons, sont désaxées par rapport à la porte cochère et donc invisibles de la rue. On y accède par un perron de deux marches qui se présente, dans un effet théâtral propre au 18e siècle, comme une scène.
Les deux portes d'entrée, placées sur les façades internes des pavillons, sont désaxées par rapport à la porte cochère et donc invisibles de la rue. On y accède par un perron de deux marches qui se présente, dans un effet théâtral propre au 18e siècle, comme une scène.