Energie solaire 1 an de l’Alliance de Bordeaux : le chantier de la base sous-marine débute
Mis à jour le 2 juillet 2025

L’Alliance de Bordeaux pour l’énergie solaire a célébré son premier anniversaire. L’occasion était toute trouvée : la pose symbolique du premier panneau sur les toits de la base sous-marine. En un an, le nombre de signataires de cet appel volontaire à développer le solaire a plus que doublé.
Début juin 2024, la Ville lançait son alliance pour l’énergie solaire, concrétisant le rapprochement de nombreux acteurs publics et privés. Leur objectif commun : développer et promouvoir la production d’énergie solaire sur le territoire. Un gisement naturel encore trop rarement exploité. Pour y parvenir, la Ville de Bordeaux s’est muée en chef de meute réunissant Etat, collectivités, aménageurs, bailleurs sociaux et grandes entreprises.
Une solution stimulante pour l’économie locale, source d'autonomie énergétique mettant un peu plus le territoire à l’abri des fluctuations internationales
Ce 1er juillet 2025, le premier anniversaire de cette Alliance a permis de mesurer les progrès réalisés : près de 30 nouveaux signataires ont rejoint le pacte, et plus de 240 000 m² sont engagés vers la voie d’une solarisation. Sur ce total, une quarantaine de projets relèvent du patrimoine municipal répartis de manière équilibrée sur l'ensemble des quartiers, triplant ainsi le nombre de sites solarisés par rapport à 2020. Une solution stimulante pour l’économie locale, source d'autonomie énergétique mettant un peu plus le territoire à l’abri des fluctuations internationales
Des partenaires de poids
Parmi ces 28 signataires de la « promotion » 2025, qui portent à 53 le contingent total, on trouve des partenaires comme :
- L’entreprise de jeux vidéo Ubisoft (La Bastide)
- Ceetrus, Nhood
- La Fédération des Promoteurs Immobiliers
- L’Ordre des Architectes
- L’Aéroport de Bordeaux-Mérignac
- Le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis)
Bailleurs sociaux, entreprises, acteurs publics et parapublics répondent à l’appel dans un élan collectif formant un effectif d’une grande diversité. Des mises en œuvre concrètes de nouvelles opérations vont ainsi suivre : 3000 m² de panneaux sur les toits de résidences gérées par Domofrance, 3 hectares sur un parking poids-lourds du grand port maritime de Bordeaux d’ici 2026, entre autres.
Moteur d’autonomie pour la Ville
Cette ambition, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, l’a résumée ainsi ce 1er juillet 2025 : "J'ai à cœur d’inventer une écologie à la bordelaise : créative, pragmatique, humaniste. C’est dans cette perspective que j'ai construit l’ambition de faire de Bordeaux une ville solaire. D’ici 2026, la Ville aura atteint 41 % d'autonomie énergétique contre seulement 2,9% avant 2020. Chaque mètre carré solarisable doit être solarisé."
Ce chemin passe par la couverture d’une quarantaine de nouveaux sites municipaux entre 2020 et 2026, soit deux fois plus que sur la période 2007-2019.
En 2025, huit nouveaux équipements ont ou vont bénéficier de panneaux :
- Le gymnase Grand Parc 2
- L’école Jean Cocteau
- La crèche Bourbon Pagnol
- Le gymnase Brazza Ville
- L’école Matteoti-Franc Sanson
- L’école Stéhélin
- Les cours de tennis Lescure
- La Base sous-marine
La base, figure de proue
La base sous-marine est la figure de proue de ce programme avec 22 000 m² couverts. L’anniversaire de l’Alliance a permis de faire le point sur ce projet unique, qui aboutira au 1er trimestre 2026, faisant de la base l’une plus grandes toitures solarisées de France.
La participation du Fonds européen de développement régional a permis de boucler le budget de 5,88 millions d’euros (hors frais financiers).
Le chantier a été confié à BoucL Energie, du groupe EverWatt.
La base sous-marine sera l’une plus grandes toitures solarisées de France.
770
L’installation de la base sous-marine produira 3GWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 770 foyers.
800
Elle permet d’éviter l’émission de 800 tonnes de CO2 par an (400 allers-retours Paris-New York).
Les habitants convaincus
La population bordelaise continue de solliciter toujours davantage la Ville pour obtenir les autorisations d’urbanismes nécessaires à la réalisation de projets sur leur habitation. Les demandes ont été multipliées par 7 entre 2020 et 2024 (760 dossiers). Près de 100% sont désormais validées contre 60% en 2020.