Événement Le chef Philippe Etchebest, parrain de la 3e édition du festival BON !
Mis à jour le 21 mai 2025

Le chef doublement étoilé et meilleur ouvrier de France va parrainer l’événement fédérateur et festif autour du bien manger, organisé par la Ville (13-19 octobre). Très attaché à Bordeaux, Philippe Etchebest explique cette décision, nouvelle déclinaison de son engagement pour une alimentation saine, durable et locale.
L’affection de Philippe Etchebest pour Bordeaux ne date pas de l’ouverture de son restaurant le Quatrième Mur, dans les murs du Grand Théâtre, en 2015. Le chef a grandi dans la capitale girondine, auprès de parents restaurateurs, longtemps propriétaires du restaurant « Le Chipiron », cours de l’Yser.
C’est cet attachement à la mémoire des lieux et aux valeurs de son terroir gastronomique que le cuisinier et homme de télévision a voulu honorer en devenant le parrain du prochain festival Bon !, du 13 au 19 octobre prochains. Il succède à Thierry Marx, parrain de l’édition 2024.
Valoriser le sain et le circuit court
L’événement rassemblera à nouveau de très nombreux Bordelais de tous les âges autour d’ateliers et de découvertes sur la thématique du bien-manger et des produits locaux à travers, notamment, le tissu associatif du cru. Une cuisine saine, équilibrée, conçue dans un souci de respect de l’environnement à travers laquelle le public va pouvoir satisfaire ses curiosités, et pourquoi pas, adopter de nouvelles habitudes quotidiennes.
L’arrivée de Philippe Etchebest dans l’aventure BON ! prolonge des engagements personnels et professionnels du chef étoilé : la mise en valeurs des producteurs néo-aquitains, la promotion du bio, la conscience aigue que la bonne santé et la protection de l’environnement passe avant tout par une alimentation saine, issue de circuits courts.
Rencontre avec le chef à une table de son restaurant le Quatrième mur
Pourquoi avoir accepté de devenir le nouveau parrain du festival BON ! ?
C’est une fierté, un honneur parce que Bordeaux est ma ville de cœur. Participer à un événement qui valorise son patrimoine culinaire et son engagement pour une alimentation saine, c’était une évidence.
En tant que meilleur ouvrier de France, j'ai le devoir de transmettre mon savoir-faire, mes valeurs, ma passion. Le Festival Bon incarne ces dimensions. C’est donner du sens que d’y participer en valorisant la transmission, la pédagogie, la convivialité.
Quelle importance devrait tenir, pour vous, la sensibilisation à une alimentation saine et locale dans la vie de chacun ?
Je suis profondément convaincu que la santé commence par l'alimentation. C'est la base. Le festival offre une occasion unique de sensibiliser petits et grands à l'importance du bien-manger, de bien choisir ses produits, de prendre aussi le temps de cuisiner de manière simple et surtout locale. Parce qu'on a tout ce qu'il faut autour de nous, ici, dans cette belle région. Mais il est aussi bien sûr essentiel de cuisiner ‘‘responsable’’.
Le festival permet d’ouvrir des portes, de mettre en avant tous ces acteurs de la cuisine qui sont essentiels au bien-être de chacun.
S’appuyer sur le terroir local est essentiel à vos yeux. Quelle importance
En Nouvelle-Aquitaine, on la chance d’avoir un réservoir de produits exceptionnels, une vraie variété. Sans ces producteurs, il serait bien compliqué de faire de la bonne cuisine. Durant la période Covid, on a eu tendance à les remercier pour ce qu’ils faisaient. Quand les choses sont revenues à la « normale », on les a peut-être un peu oubliés. C’est dommage. Aujourd’hui, en parler, les mettre en avant, cela reste essentiel pour sensibiliser les gens aux circuits courts, aux bons produits, et à la possibilité d’une alimentation saine et accessible.
BON ! permet aussi de toucher un public large. C’est une chance pour vous ?
Le festival permet d’ouvrir des portes, de mettre en avant tous ces acteurs de la cuisine qui sont essentiels au bien-être de chacun. Il y a aussi la question du bio. Je travaille beaucoup le sujet, avec le Domaine de Bagatelle, à Léognan, par exemple, qui ne travaille qu’en bio. Cela implique une manière de travailler respectueuse de la terre, qui permet de la pérenniser.
Vous avez des attaches profondes avec Bordeaux. Quelles relations entretenez-vous avec la ville et ses habitants ?
J’ai grandi à Bordeaux. Mes parents sont arrivés à Bordeaux en 1978. Ils avaient repris un restaurant basque qui s'appelait « Le Chipiron », cours de l'Yser. Je connais bien le quartier. Mon père allait aux Capucins quand c’était un marché de gros et demi-gros. C’est un lieu incroyable. J’ai fait mes études, l’école hôtelière, dans la ville. J’y ai aussi joué au rugby. Dès que je le peux, je vais au stade Chaban-Delmas pour supporter l’UBB.
Et puis j’aime la ville telle qu’elle est, pour son architecture, ses quartiers !