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C'est la deuxième nuit de la solidarité à Bordeaux. Ca nous permet, nous, de travailler d'avoir un recensement qui n'existe pas, qui ne se fait pas. Et puis d'embarquer un peu, passez-moi l'expression, beaucoup de Bordelaises et de Bordelais qui nous aident à effectuer ce recensement. J'ai senti vraiment chez ces bénévoles, et c'est les agents de la Ville, parce que je dis 320 bénévoles, mais il y a environ 180 agents municipaux qui participent aussi. Il y a aussi 14 associations qui participent. Donc, vis-à-vis de toutes ces personnes qui prennent de leur temps et de leur soirée, je sens vraiment un enthousiasme à se livrer malgré les conditions météorologiques et le froid ambiant, qui ont vraiment envie qu'on avance sur cette question-là.
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Alors, c'est un événement qui est très partenarial dans lequel nous avons fédéré de nombreux partenaires associatifs qui sont réunis dans un comité de pilotage. On a eu aussi du conseil et de la discussion avec d'autres assos en dehors du comité de pilotage. Et dans le comité de pilotage, une nouveauté cette année, nous avons intégré des pratiquantes de la rue, des femmes sans-abri ou anciennes sans-abri qui nous ont aidés aussi à monter l'opération et à former les agents de la ville qui étaient chefs d'équipe. Nous avons aussi un cabinet de conseils qui est spécialisé dans les questions de ville, de genre et d'occupation de l'espace urbain, qui va nous aider à analyser les données.
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Cet état des lieux, je pense qu'il va permettre à la ville de Bordeaux d'être au fait le plus réel de de l'état des gens qui sont à la rue et après d'aller mener des actions pour améliorer le sort de ces gens.
On nous a donné pour mission de quadriller les services d'urgence, enfin les sites hospitaliers, pour essayer de voir s'il y avait pas des patients en attente, enfin qui profitent du système hospitalier pour se reposer, pour passer la nuit plutôt que d'être dehors.
On se colle à la journée nationale et ça, c'est sûr, c'est une énorme organisation. Déjà parce que, voilà, il y a plus de 300 bénévoles à Bordeaux.
On regarde surtout comment on peut les aider et comment ça peut se développer. Je pense qu'il faut pas dramatiser sur ce qui se passe. Il faut plutôt essayer de trouver des solutions et c'est pour ça aussi qu'on est là.
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C'est permettre de casser l'images du SDF, qu'il y a un prototype de SDF. Non. N'importe quelle personne, n'importe qui, peut être dans la rue.
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On part pas de rien parce qu'on se base sur une démarche nationale, c'est à dire qu'une très très large partie du questionnaire, la très grande majorité des questions sont les mêmes que celles qui sont déployées ce soir dans les autres villes partenaires de la Nuit de la solidarité. C'est vraiment ce collectif qui permet de valider à la fois les questions posées et puis qui sera aussi là pour valider les résultats et s'accorder de la manière la plus large possible sur des chiffres partagés.
Ce n'est pas qu'une question de chiffres et justement la manière d'avoir construit les questions permettra aussi d'avoir une exploitation qualitative des résultats et d'aller au-delà des chiffres qui sont importants. Derrière, sont des hommes et des femmes, et des enfants d'ailleurs, concernés. Mais voilà, aller plus loin pour mieux comprendre les situations, les profils, les trajectoires.
Un bilan positif pour le montage d'une nouvelle forme d'opération, plus d'ampleur avec de nombreux partenaires. Un bilan positif pour la mobilisation le soir même. Ca c'est très bien passé. Encore beaucoup de citoyens au rendez-vous puisque 320 bénévoles étaient inscrits, ont participé avec nous. Beaucoup d'agents qui se sont très vite inscrits aussi pour être chef d'équipe de cette soirée. Nous avons recensé les personnes et réussi à faire tout ce que nous voulions faire sur le territoire et ensuite nous allons mettre en place donc ces groupes de travail partenariaux sur les différentes questions. On avait fait un focus cette année sur le recours au 115 et sur les femmes à la rue. On va travailler dans les années qui viennent aussi vraisemblablement avec d'autres partenaires institutionnels, le département, la région sur la question des travailleurs saisonniers et avec l'État aussi. Donc c'est ça qui se profile maintenant, regarder les chiffres et travailler ensemble pour les suites pour la résorption du sans-abrisme. Et ce qu'on fait aussi, c'est qu'on s'inscrit dans le travail national avec la DIHAL, le travail partenarial, on fait remonter nos données et ça permet aussi d'avoir une vision et de prendre des politiques publiques à grande ampleur sur ces questions là pour tout le territoire national.
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